Le conseil des "y a qu'à, faut qu'on" ...

Publié le par Florence Lamarque

Je viens de rire en écoutant sur facebook, la chronique humoriste de France Inter portant sur les obsèques fictives du PS en 2012.

Depuis trois jours, j'entends beaucoup de propos qui me font grincer les dents, et même dans mon propre camp...  Alors, au moins, l'humour noir manié par un professionnel, c'est drôle. Et en ce moment, nous militants socialistes sur le terrain, on en a besoin! Car il faut que l'on s'accroche pour garder notre calme!

Les plus intolérables , ce sont les "y a qu'à, faut qu'on"... cousins germains, de la grande famille des " on aurait dû", ou "il faudrait". Toutes ces personnes ont les mêmes gènes : parler beaucoup, mais ne rien faire ( ou pas grand chose) dans la réalité. Toujours occupés pour pouvoir  tracter, indisponibles pour siéger dans des commissions, surbookés quand il faut prendre en charge des groupes de travail, absents aux rencontres avec la société civile ...  Par contre, pour écrire sur des blogs, passer des heures à refaire le monde ( surtout et essentiellement celui du Parti), ils sont toujours là.
 
Alors, afin d'appliquer la consigne du national sur la rénovation du PS, et après la création du conseil des Sages, je propose une nouvelle instance : le conseil des " y a qu'à, faut qu'on" qui se réunirait toutes les semaines pour porter une analyse critique sur les actes, actions, propositions posés par leurs petits camarades. Ce conseil devrait se réunir à huit clos au vu de la haute portée de leurs réflexions et leurs travaux resteraient totalement confidentiels. Il y aurait ainsi ceux qui "blablateraient" et ceux qui travailleraient. De cette manière, chacun n'empêcherait pas l'autre de vaquer à ses occupations.
Mais le souci, c'est que ce conseil serait difficile à mettre en place ... et à faire fonctionner ! 

Alors je finirai par la proposition beaucoup plus pragmatique de l'un de mes camarades du Bouscat : "Et si l'on se remettait tous au travail?"  

  

  

Publié dans Editorial

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