Economie durable

Publié le par Florence Lamarque

Comme promis hier, je vais essayer de vous synthétiser les travaux de la matinée de travail décentralisée sur l'économie durable... je dis bien "essayer", car le contenu de cette matinée a été tellement riche que cela va être difficile. Mais on ne va pas s'en plaindre... on peut juste noter que ceux qui se plaignent de ne pas pouvoir peser sur les débats en interne du PS étaient absents. Dommage! Car ils auraient pu constater que tous les grands élus du Médoc étaient présents à l'écoute des miltants (conseillers généraux, conseillers régionaux, députée, maires....) et seraient sortis revigorés de ces échanges militants constructifs.

Qu'a -t-on appris? Tout d'abord que le concept de développement durable est un concept ancien, lié au capitalisme. Pour exemple, J.S. MILL parle "d'état stationnaire" où "l’art de vivre et les raffinements de l’esprit connaîtraient leur plein épanouissement " quand le profit ne pourrait plus progresser. De même, Marx et Keynes parlent, dans leurs travaux, d'écologie.

Aujourd'hui, deux théories s'affrontent :
- la première basée sur une durabilité des ressources naturelles dite "faible"  qui consiste à transmettre aux générations des équipements et des compétences leur permettant  d'atteindre une situation de bien-être égale à celle d'aujourd'hui. Nous sommes donc plus sur le concept de développement, fondement même de ma vision du socialisme ;
- la seconde dite de "durabilité forte" ( la décroissance) basée sur  la préservation des ressources naturelles à transmettre aux générations futures; ici, nous sommes plus centrés sur l'écologie.
La question de développement durable est donc un choix avant tout politique, proposant des actions politiques pour accompagner les mutations engendrées par l'atteinte des limites du capitalisme.

Que proposons-nous, nous militants socialistes, à nos concitoyens pour accompagner ces mutations? Plusieurs contributions, travaillées par des militants, ont été faites : une sur la viticulture durable, une autre sur un diagnostic de compétences sur un territoire pour accompagner l'évolution de bassins d'emplois, une autre sur un service public bancaire pour les entreprises, une autre sur le photovoltaïque, ou encore une sur la restauration collective biologique.... 

En résumé, ces matinées décentralisées de travail militant sont vraiment l'illustration de la Rénovation du Parti. En Gironde, on fait plus qu'en parler, on le fait ! 

Publié dans Editorial

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