La face cachée du Congrès

Publié le par Florence Lamarque

Hier soir, j'ai présenté pour la dernière fois la Motion "Clarté, Courage, Créativité"dans une section Bordelaise.
Entre la période des contributions et la période des motions, je me suis déplacée à de nombreuses reprises dans tout Bordeaux mais aussi sur la rive gauche de la CUB.

A chaque fois, l'accueil était différent, toujours très cordial. Mais chaque débat avait  son ambiance: certains ont été studieux (questions sur des thèmes de société), d'autres plus axés sur les valeurs qui étayent notre engagement socialiste, et d'autres ont plus été une succession de joutes verbales défendant des positions très tranchées.

Quelle expérience de formation militante! Débattre face à une salle inconnue et pas forcément acquise à votre discours, n'est pas un exercice facile, surtout quand sont présents face à vous, des députés , des sénateurs, des députés européens. Les règles du jeu sont les suivantes: présentation de 10 minutes puis salve de questions portant sur des sujets très variés ( cela peut aller de l'utilisation de l'eau dans l'agriculture, au financement de la sécurité sociale, aux références économiques portant le projet, à l'organisation du Parti...). Enfin, une conclusion de 3 à 5 minutes. Certaines fois, je l'avoue, j'ai eu quelques moments de solitude mais la connaissance approfondie du contenu de la Motion A, mon humour et mon ton un peu décalé parfois , m'ont aidée à défendre au mieux mes idées.   

Mais pour cela, je n'étais pas seule : mon camarade Philippe, qui a plus de 20 ans d'expérience dans le Parti, m'a beaucoup soutenue ( je tiens à le remercier pour son soutien) . Et quand il n'était pas là, j'ai toujours trouvé des alliés qui me conseillaient:: "Parle plus fort, sois moins professorale, mets toi debout, ton discours aura plus d'ampleur , continue à utiliser ton humour... ".

Outre cette expérience de formation, je retiendrai une seule chose : j'ai rencontré des dizaines , des centaines de militants, tous engagés, tous conscients de l'importance de ce vote. Il en va de l'avenir du Parti, de l'avenir de l'opposition face à la politique de Sarkozy et face à la crise qui touche notre pays; il en va de l'avenir de tous les français.

Alors, chers citoyens, le Congrès du Parti Socialiste n'est pas une lutte entre des petits chefs pour accéder au pouvoir mais un moment démocratique regroupant des milliers de militants, de citoyens pour préparer la contre-attaque face à la crise .

Publié dans Editorial

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